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Le Mont Darfer

Le Mont Darfer d'Ejiom Suel à lire sans modération.

En vente chez ediivre.com

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Le petit nouveau "Au bout du compte"

né le 24 janvier 2011

chez edilivre.com  

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 07:55


 


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On vit des jours, des mois, des années sans que rien ne se passe puis tout semble s’accélérer. Les événements se bousculent sans que l’on ait le temps de les vivre vraiment. On passe ainsi souvent d’une période si calme que l’angoisse nous était devenue familière, à une autre trop bousculée, trop riche, où le temps nous manque pour nous offrir le luxe de la réflexion. Tranche de vie de laquelle un nouvel être surgira, enrichi de tout ce qu’il n’aura pu qu’enregistrer plus ou moins consciemment.


J’en étais là de mon voyage dans l’existence, sur mon radeau d’incertitudes, ballottée sur l’océan au gré des vents et des marées et qui me conduisait tout droit sur le “cap Horn “ de ma vie, celui tant redouté de la trentaine. J’en étais là de ma folie quand le calme revint. 

Une mer d’huile, plus une vague, un miroir.

Je me réveillais sereine, nouvelle, comme au sortir d’un cauchemar dont il ne me serait resté que les impressions, les odeurs, moins que des souvenirs.

Echouée, non, pas échouée, déposée, née de nouveau, ressuscitée sur une plage de sable fin.
  Le cap était franchi sans trop de casse et une autre voie s’ouvrait devant moi, pavée celle-la de toutes les réponses posées jadis. 

Je comprenais alors d’où venait l’erreur qui m’avait entraînée si profondément dans ce puits de désespoir. Lentement je débutais ma nouvelle ascension vers la lumière.

J’avais failli toucher le fond mais la main du destin ou d’une bonne fée peu importe m’avait aidée à relever la tête et me voyait bien décidée à ne plus jamais la courber.


Trop d’erreurs !

Trop de fautes d’interprétation !

Que de temps perdu !



Il n’est d’important dans ce que l’on fait que ce que l’on doit faire !

C’est à chacun son heure qu’il faut savoir lire au cadran du destin.

Bien voir et bien entendre sans jamais se laisser divertir par tous les faux problèmes qui se baladent sans cesse partout.


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Plus d’erreurs !

Plus de fautes d’interprétation !

Plus de temps perdu !



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Une dernière fois je me retourne sur ce spectacle désolant du siècle qui se meurt et voudrait entraîner avec lui la planète toute entière.

 Je me jure alors de ne pas être de ceux qui plongeront les bras ouverts dans la fosse béante.

J’ai eu tort de trop longtemps apprécier les voies parallèles, me confondant, m’effaçant, sans jamais entrer entièrement dans le jeu. Désormais, ma voie, je la tracerai seule, à l’écart si besoin est, sans plus jamais tenter de me raccrocher aux rochers par trop friables des bords du ravin.

Et me voilà debout, plantée au xième carrefour de ma vie.

Prête, je le suis et à tout affronter. Je n’ai plus peur, je n’ai plus froid, débarrassée que je suis de mes vieilles frusques et autres fausses idées, avec pour tout bagage une valise pleine à craquer de souvenirs de mes trente premières années.

Plusieurs routes sont là qui m’invitent.

Déjà je sais laquelle je vais choisir. Laquelle je vais suivre.

Elle s’étend droit devant moi, nette, sans virage ni échappatoire.
Sa direction; l’AVENIR !

Mon AVENIR !

L’INFINI !

Et je me chargerai de le remplir moi-même comme un livre aux pages vierges dont je prendrai la responsabilité de noircir chacune d’elles, forte que je suis d’avoir enfin compris que l’on est que ce que l’on veut bien être .



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