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Le Mont Darfer

Le Mont Darfer d'Ejiom Suel à lire sans modération.

En vente chez ediivre.com

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Le petit nouveau "Au bout du compte"

né le 24 janvier 2011

chez edilivre.com  

Image 8-copie-1

5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 07:58
Elle, elle était tellement, tout le temps, avec tout le monde, trop bonne, toujours à vouloir rendre service, même si t'avais pas besoin... Vas-y qu'elle te faisait traverser la route aux aveugles qui n'avaient rien demandé, vas-y qu'elle remmenait les pépés chez eux alors qui zavaient pas eu le temps de boire leur petit blanc sur le zinc du coin... Et jean passe, même lui il était moins chiant, c'est te dire. Donc voilà, tous disaient en choeur en la voyant : " oh, la barbe!" d'où Sainte barbe car même si elle était pénible, ça gentillitude ne pu rester sans atteindre les hautes sphères du Vatican qui la fit "Sainte de l'année" en 1944, année on en avait bien besoin et où ça courait pas les rues. 
Oui, je sais la Sainte Barbe c'était hier mais hier, j'ai pas eu le temps ! Na! 
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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 07:47
Cette sensation entre fraîcheur et agressivité. Froid certes mais tu ne frissonnes pas. T'as envie de respirer à plein poumon, et instinctivement tu lèves la tête, être sûre que quelques flocons ne seraient pas entrain de tournebillonner en descendant du ciel. 
Comme aurait ma grand-mère si elle était encore là, mais elle est morte en 64, alors... J'en reparlerai de ma grand-mère... Elle aurait donc dit, ce matin en poussant ses volets et en sentant cette fraîcheur de l'air : " Tiens ça sent la neige !"
Le 5 décembre, rien d'extraordinaire 8
Pour l'instant le marronnier de la Jeanine qui, soit dit entre nous, à  perdu toutes ses feuilles, noires branches tels des longs bras décharnés tendus vers l'horizon grisâtre, ne se couvre pas d'un frêle et blanc manteau . Donc, pas de neige sur le jura-côte d'Azur aujourd'hui...  


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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 10:16
une petite promenade entre ombres et reflets au bord de l'eau. 











 
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 07:55


 


☥☥☥☥☥



On vit des jours, des mois, des années sans que rien ne se passe puis tout semble s’accélérer. Les événements se bousculent sans que l’on ait le temps de les vivre vraiment. On passe ainsi souvent d’une période si calme que l’angoisse nous était devenue familière, à une autre trop bousculée, trop riche, où le temps nous manque pour nous offrir le luxe de la réflexion. Tranche de vie de laquelle un nouvel être surgira, enrichi de tout ce qu’il n’aura pu qu’enregistrer plus ou moins consciemment.


J’en étais là de mon voyage dans l’existence, sur mon radeau d’incertitudes, ballottée sur l’océan au gré des vents et des marées et qui me conduisait tout droit sur le “cap Horn “ de ma vie, celui tant redouté de la trentaine. J’en étais là de ma folie quand le calme revint. 

Une mer d’huile, plus une vague, un miroir.

Je me réveillais sereine, nouvelle, comme au sortir d’un cauchemar dont il ne me serait resté que les impressions, les odeurs, moins que des souvenirs.

Echouée, non, pas échouée, déposée, née de nouveau, ressuscitée sur une plage de sable fin.
  Le cap était franchi sans trop de casse et une autre voie s’ouvrait devant moi, pavée celle-la de toutes les réponses posées jadis. 

Je comprenais alors d’où venait l’erreur qui m’avait entraînée si profondément dans ce puits de désespoir. Lentement je débutais ma nouvelle ascension vers la lumière.

J’avais failli toucher le fond mais la main du destin ou d’une bonne fée peu importe m’avait aidée à relever la tête et me voyait bien décidée à ne plus jamais la courber.


Trop d’erreurs !

Trop de fautes d’interprétation !

Que de temps perdu !



Il n’est d’important dans ce que l’on fait que ce que l’on doit faire !

C’est à chacun son heure qu’il faut savoir lire au cadran du destin.

Bien voir et bien entendre sans jamais se laisser divertir par tous les faux problèmes qui se baladent sans cesse partout.


☥☥☥☥☥

Plus d’erreurs !

Plus de fautes d’interprétation !

Plus de temps perdu !



☥☥☥☥☥


Une dernière fois je me retourne sur ce spectacle désolant du siècle qui se meurt et voudrait entraîner avec lui la planète toute entière.

 Je me jure alors de ne pas être de ceux qui plongeront les bras ouverts dans la fosse béante.

J’ai eu tort de trop longtemps apprécier les voies parallèles, me confondant, m’effaçant, sans jamais entrer entièrement dans le jeu. Désormais, ma voie, je la tracerai seule, à l’écart si besoin est, sans plus jamais tenter de me raccrocher aux rochers par trop friables des bords du ravin.

Et me voilà debout, plantée au xième carrefour de ma vie.

Prête, je le suis et à tout affronter. Je n’ai plus peur, je n’ai plus froid, débarrassée que je suis de mes vieilles frusques et autres fausses idées, avec pour tout bagage une valise pleine à craquer de souvenirs de mes trente premières années.

Plusieurs routes sont là qui m’invitent.

Déjà je sais laquelle je vais choisir. Laquelle je vais suivre.

Elle s’étend droit devant moi, nette, sans virage ni échappatoire.
Sa direction; l’AVENIR !

Mon AVENIR !

L’INFINI !

Et je me chargerai de le remplir moi-même comme un livre aux pages vierges dont je prendrai la responsabilité de noircir chacune d’elles, forte que je suis d’avoir enfin compris que l’on est que ce que l’on veut bien être .



☥☥☥☥☥

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 07:49

Mail venu d'un blog ami celui de Valérie Ferre. A consulter sans modération. 


"TOUS  CONCERNES par  les génériques, mais souvent bernés par les
industriels et les pharmaciens !


Instructif  !!!J'ai fait une triste constatation cette semaine. Je vais
chercher une prescription d'un médicament appelé "SPASFON" et,
arrivé à la pharmacie on me propose le médicament générique appelé
"PHLOROGLUCINOL  MERCK", ou plutôt on me l'impose, car pas le choix à la
pharmacie. On m'en donne donc 3  boites.


En tant que bon citoyen j'accepte, sachant très bien que c'est la même
composition, et qu'il est  remboursé par la sécu aussi bien que le
Spasfon.
C'est en rentrant chez  moi que j'ai fait une triste découverte
:(j'avais encore du vrai "SPASFON" dans ma trousse à pharmacie...).


Pour me rassurer dans mon choix je compare le prix des 2  médicaments:
la boîte de Spasfon coûte 2.81  euros  (voir photo) et la  boîte de
Merck coûte 2.13 euros.
Hourra !  J'ai fait gagner 68 centimes à la sécu, c'est pas le Pérou,
mais on est content de soi.

Le  revers de la médaille c'est que le Spasfon contient 30 comprimés de
80 mg  et le Merck que 10 comprimés de 80mg !!! Pour un traitement il en
faut 6 comprimés par jour, soit 30 comprimés sur 5 jours, c'est pour
cela qu'on m'a donné 3 boîtes de Merck.

Total : 3 x  2,13 = 6,39 euros pour Merck alors que cela n'aurait dû
coûter qu'une boîte de Spasfon à 2,81 euros.

J'ai donc fait  perdre 3,58 euros à la sécu juste en ayant accepté ce
générique. C'est  une honte qu'un pharmacien impose ceci, il fait ainsi
plus de chiffre d'affaire et en plus,  probablement bien vu par la sécu
car il place beaucoup de génériques. (Il doit aussi être bien vu par le
représentant de ce générique !).

Ces  pratiques devraient donc être interdites et sanctionnées.  Donc  à
partir d'aujourd'hui, je demande  systématiquement de comparer les
médicaments originaux avec leurs génériques, et  je vous propose de
faire la même chose.


Pour  ceci, je fais systématiquement sortir au pharmacien les 2 boîtes,
et
ce, dans chaque cas de remplacement par  un générique !"

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 07:34
Rentrer ton bois  à la Saint François-Xavier, t'empêchera pas d'avoir froid aux pieds !
Tonnerre du 3 décembre, Noël se f'ra t attendre 
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:53
Viviane...
La fée Viviane, la dame du lac qui donna à Lancelot l'éducation qui devait le faire entrer à Kamelot pour faire partie des Chevaliers de la Table Ronde. Elle fut aussi l'amante de Merlin qui lui enseigna la magie. Mais ça c'est la légende. 
Qui fut la vraie Viviane et d'où vient le prénom ?
Origine : du verbe latin vivere qui veut dire vivre.
Sainte Viviane , fille d'un riche romain voué au Christianisme qui s'opposa au préfet de la ville. La famille entière fut suppliciée et Viviane qui ne renonça jamais à sa croyance fut torturée et mouru le 2 décembre 363 sous le fouet des soldats. 
 Un peu d'histoire dans ce monde d'ignares ne peut pas faire de mal !
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 09:25
 Combien d'images, combien de rêves, combien de petites filles sont nés à la seule idée d'un voyage dans "LA VILLE"...
Magie, beauté et vol hupté.. Cadeau! Voyage si longtemps espéré ! Et tu te retrouves là-bas avec l'omonyme en chair et en os, de ta chaire conçue... Emerveillée, éblouie, époustouflée, ébaubie. Comme l'enfant au pied du sapin, tu cours, voles, t'arrêtes pour encore repartir vers ce pont, ce palais, cette fresque... Tout est richesse, beauté et vol hupté. Tu t'y trouves comme chez toi, revenue après mille ans d'exil, si tant est si bien que tes cartes postales, tu les écris dans la langue de Dante... oups, à nous pauvres petites anglicistes de traduire tes exclamations tes "mi piace molto"  "me plaît moyen, moyen" , "di comminare nella citta" "dans cette conne de ville", "tutté bellissimo, con Florence" "tout est mieux avec Florence"  et "Prontto" "je me dépêche de rentrer". Ca va sans dire que nous sommes plutôt étonnée voire sulku. Nous croyions que tu rêvais d'y aller depuis toujours ? Mais bon, on peut se tromper. 
Sans rancune...
Quand même, avec tout ce qui ce dit sur Firenze... Comme quoi !!! 




 
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 09:22

Mon Oncle




Je sais que tout ici ne dure qu'un instant. 

Ta longue silhouette s’est couchée maintenant.

Tu reposes là-bas

tout près de cet étang...

Calme,

Tu te reposes enfin au pied du firmament.


Ta longue silhouette, les deux mains dans les poches,

passe sur les chemins où ma mémoire accroche

les pans de sa tristesse.


Tu as fini ta route.

Et Diane ta maîtresse

t’a pris à mon chagrin.


Tu as fini ta route

et Diane la traîtresse

a chassé ce matin.


Ils étaient des centaines au pied de la chapelle,

ils pleuraient, silencieux, recueillis et fidèles.


Mais tu as fini ta route...

Ils étaient des centaines au pied de la chapelle

les deux mains dans les poches, à ton dernier appel.
Ta longue silhouette à jamais maintenant,

à toujours, nous appelle au pied de ton étang,

tout près de la chapelle où tu dors à présent.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 09:16

Ecrire,


Pouvoir prendre une feuille, pouvoir prendre un crayon,

et que les mots se mettent seuls

à raconter les jours,

les bons comme les mauvais.
A dire les espoirs ou les cafards.

Les couchers de soleil et les réveils gris où la pluie dégouline sur les murs des prisons.

Pouvoir prendre une feuille, pouvoir prendre un crayon,

et que les mots tout seuls se mettent à l’unisson.


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