Oui, je sais la Sainte Barbe c'était hier mais hier, j'ai pas eu le temps ! Na!
Le Mont Darfer d'Ejiom Suel à lire sans modération.
En vente chez ediivre.com
Le petit nouveau "Au bout du compte"
né le 24 janvier 2011
chez edilivre.com
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On vit des jours, des mois, des années sans que rien ne se passe puis tout semble s’accélérer. Les événements se bousculent sans que l’on ait le temps de les vivre vraiment. On passe ainsi souvent d’une période si calme que l’angoisse nous était devenue familière, à une autre trop bousculée, trop riche, où le temps nous manque pour nous offrir le luxe de la réflexion. Tranche de vie de laquelle un nouvel être surgira, enrichi de tout ce qu’il n’aura pu qu’enregistrer plus ou moins consciemment.
J’en étais là de mon voyage dans l’existence, sur mon radeau d’incertitudes, ballottée sur l’océan au gré des vents et des marées et qui me conduisait tout droit sur le “cap Horn “ de ma vie, celui tant redouté de la trentaine. J’en étais là de ma folie quand le calme revint.
Une mer d’huile, plus une vague, un miroir.
Je me réveillais sereine, nouvelle, comme au sortir d’un cauchemar dont il ne me serait resté que les impressions, les odeurs, moins que des souvenirs.
Echouée, non, pas échouée, déposée, née de nouveau, ressuscitée sur une plage de sable fin.
Le cap était franchi sans trop de casse et une autre voie s’ouvrait devant moi, pavée celle-la de toutes les réponses posées jadis.
Je comprenais alors d’où venait l’erreur qui m’avait entraînée si profondément dans ce puits de désespoir. Lentement je débutais ma nouvelle ascension vers la lumière.
J’avais failli toucher le fond mais la main du destin ou d’une bonne fée peu importe m’avait aidée à relever la tête et me voyait bien décidée à ne plus jamais la courber.
Trop d’erreurs !
Trop de fautes d’interprétation !
Que de temps perdu !
Il n’est d’important dans ce que l’on fait que ce que l’on doit faire !
C’est à chacun son heure qu’il faut savoir lire au cadran du destin.
Bien voir et bien entendre sans jamais se laisser divertir par tous les faux problèmes qui se baladent sans cesse partout.
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Plus d’erreurs !
Plus de fautes d’interprétation !
Plus de temps perdu !
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Une dernière fois je me retourne sur ce spectacle désolant du siècle qui se meurt et voudrait entraîner avec lui la planète toute entière.
Je me jure alors de ne pas être de ceux qui plongeront les bras ouverts dans la fosse béante.
J’ai eu tort de trop longtemps apprécier les voies parallèles, me confondant, m’effaçant, sans jamais entrer entièrement dans le jeu. Désormais, ma voie, je la tracerai seule, à l’écart si besoin est, sans plus jamais tenter de me raccrocher aux rochers par trop friables des bords du ravin.
Et me voilà debout, plantée au xième carrefour de ma vie.
Prête, je le suis et à tout affronter. Je n’ai plus peur, je n’ai plus froid, débarrassée que je suis de mes vieilles frusques et autres fausses idées, avec pour tout bagage une valise pleine à craquer de souvenirs de mes trente premières années.
Plusieurs routes sont là qui m’invitent.
Déjà je sais laquelle je vais choisir. Laquelle je vais suivre.
Elle s’étend droit devant moi, nette, sans virage ni échappatoire.
Sa direction; l’AVENIR !
Mon AVENIR !
L’INFINI !
Et je me chargerai de le remplir moi-même comme un livre aux pages vierges dont je prendrai la responsabilité de noircir chacune d’elles, forte que je suis d’avoir enfin compris que l’on est que ce que l’on veut bien être .
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Mail venu d'un blog ami celui de Valérie Ferre. A consulter sans modération.
"TOUS CONCERNES par les génériques, mais souvent bernés par les
industriels et les pharmaciens !
Instructif !!!J'ai fait une triste constatation cette semaine. Je vais
chercher une prescription d'un médicament appelé "SPASFON" et,
arrivé à la pharmacie on me propose le médicament générique appelé
"PHLOROGLUCINOL MERCK", ou plutôt on me l'impose, car pas le choix à la
pharmacie. On m'en donne donc 3 boites.
En tant que bon citoyen j'accepte, sachant très bien que c'est la même
composition, et qu'il est remboursé par la sécu aussi bien que le
Spasfon.
C'est en rentrant chez moi que j'ai fait une triste découverte
:(j'avais encore du vrai "SPASFON" dans ma trousse à pharmacie...).
Pour me rassurer dans mon choix je compare le prix des 2 médicaments:
la boîte de Spasfon coûte 2.81 euros (voir photo) et la boîte de
Merck coûte 2.13 euros.
Hourra ! J'ai fait gagner 68 centimes à la sécu, c'est pas le Pérou,
mais on est content de soi.
Le revers de la médaille c'est que le Spasfon contient 30 comprimés de
80 mg et le Merck que 10 comprimés de 80mg !!! Pour un traitement il en
faut 6 comprimés par jour, soit 30 comprimés sur 5 jours, c'est pour
cela qu'on m'a donné 3 boîtes de Merck.
Total : 3 x 2,13 = 6,39 euros pour Merck alors que cela n'aurait dû
coûter qu'une boîte de Spasfon à 2,81 euros.
J'ai donc fait perdre 3,58 euros à la sécu juste en ayant accepté ce
générique. C'est une honte qu'un pharmacien impose ceci, il fait ainsi
plus de chiffre d'affaire et en plus, probablement bien vu par la sécu
car il place beaucoup de génériques. (Il doit aussi être bien vu par le
représentant de ce générique !).
Ces pratiques devraient donc être interdites et sanctionnées. Donc à
partir d'aujourd'hui, je demande systématiquement de comparer les
médicaments originaux avec leurs génériques, et je vous propose de
faire la même chose.
Pour ceci, je fais systématiquement sortir au pharmacien les 2 boîtes,
et
ce, dans chaque cas de remplacement par un générique !"
Mon Oncle
Je sais que tout ici ne dure qu'un instant.
Ta longue silhouette s’est couchée maintenant.
Tu reposes là-bas
tout près de cet étang...
Calme,
Tu te reposes enfin au pied du firmament.
Ta longue silhouette, les deux mains dans les poches,
passe sur les chemins où ma mémoire accroche
les pans de sa tristesse.
Tu as fini ta route.
Et Diane ta maîtresse
t’a pris à mon chagrin.
Tu as fini ta route
et Diane la traîtresse
a chassé ce matin.
Ils étaient des centaines au pied de la chapelle,
ils pleuraient, silencieux, recueillis et fidèles.
Mais tu as fini ta route...
Ils étaient des centaines au pied de la chapelle
les deux mains dans les poches, à ton dernier appel.
Ta longue silhouette à jamais maintenant,
à toujours, nous appelle au pied de ton étang,
tout près de la chapelle où tu dors à présent.
Ecrire,
Pouvoir prendre une feuille, pouvoir prendre un crayon,
et que les mots se mettent seuls
à raconter les jours,
les bons comme les mauvais.
A dire les espoirs ou les cafards.
Les couchers de soleil et les réveils gris où la pluie dégouline sur les murs des prisons.
Pouvoir prendre une feuille, pouvoir prendre un crayon,
et que les mots tout seuls se mettent à l’unisson.