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Le Mont Darfer

Le Mont Darfer d'Ejiom Suel à lire sans modération.

En vente chez ediivre.com

montdarf-rec-et-ver.jpg

Le petit nouveau "Au bout du compte"

né le 24 janvier 2011

chez edilivre.com  

Image 8-copie-1

21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 20:12

 


 

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 10:40

Encore un jour...

Encore un jour qui passe,

encore un jour passé.

Encore un jour qui fuit, qui fond, qui fait...

Mais qui c’est qui fait l’con ?

C’est qui ce con de jour

qui s’enfuit sans façon,

sans faire face au frisson?

C’est qui cet’conne de nuit

qui s’effuie sans vergogne

au torfon de l’ennui ?


La fuit fait face au four !

Elle est folle celle-là 

Si le four la foit

il va fondre sur elle, 

comme un gros néléphant

sur la pauvre gafelleFOLIE !

Fou l’camp, ferfoutre !

Fait fuir les fantômes

du fruit de l’infamie.

FOLIE!

Faut faire quelque fose,

c’est la fin, c’est fini !

Faudra tout r’commencer!

Fait fier !

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 10:38

A Manda là

Mais non ce n’est point là

le nom d’une chanteuse.

C’est le jeu spirituel

d’âmes émerveillées.

Éveillées est le mot,

et mer, c’est pour le pied.

Mandala,

Mandalo,

tu joues comme un salaud.

Mandes-moi un mélo,

mandales et trémolo.

Mandala,

pédalo, sandales byzantines,

spartiates bigoudines,

amendez-vous gamines.

Mandez-moi c’que tu veux.

Damoiseau et moiselle,

les taxis de la marne, 

le jeu de la marelle.

Moi donner Monde et Dieu

au mendiant médusé

demandant mes deux yeux

pour mirer le minoi

d’un manant déminé,

démuni et damné.

Mandez-moi plus encore,

momies écervelées.

Ma maman m’a donné

un mini mandalier où le mandala pousse

hiver comme été.

Mine d’or ou de manne,

toujours la même histoire.

Mandez-moi messieurs-dames

mandez-moi, mandez-lui,

si mon histoire vous dit,

je vous la manderai.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 09:14
Que représentent les centaines de blocs ocres collés sur les murs du musée Dali à Figéras en Espagne ?
Réponse dans le prochain article... Tu comprends comme ça , ça m'en fait gagner un. Avec le système de Rank, ça peut me faire monter d'un niveau et  j'en ai bien besoin...  Avis aux décideurs rankonniens. 
Bisous.


 
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 09:03
21 novembre ensoleillé.
23, président décapsulé ! 

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 08:49
21 novembre, 8h50 et déjà le soleil darde ses rayons à l'horizon.Le prunier de la Jeanine en a perdu toutes ses feuilles et il ne sait plus, ce matin, si il doit se mettre en hibernation ou laisser éclater de jeunes bourgeons brillants et sèvineux qui ne demandent qu'à s'exprimer. Le monde est à l'envers, pas à refaire, oh non surtout pas ! Je ne sais plus quelle auteuse proposait cette solution ridicule, mais surtout ne l'écoutez pas. Le Mont Darfer et puis quoi encore! Tout recommencer pour en arriver où ? JE VOUS LE DEMANDE ? Dans cette même erreur où novembre est aussi chaud qu'un meilleur avril. où les pruniers éructent mieux que des jeunes adolescents en pleine florescence ??? je crois qu'il est mieux de tout arrêter et d'oublier qu'un jour il y avait...


Il y avait


Il y avait un arbre,

il y avait un bois,

il y avait la terre...

Il y avait le ciel,

il y avait des oiseaux,

il y avait des fleurs,

il y avait...

...Le temps...

Et le ciel s’est couvert,

et la terre a tremblé,

les oiseaux sont tombés,

et les fleurs ont fané.


L’arbre s’est écroulé

et le bois a brûlé.


Et moi, petite feuille

détachée de ma branche

ne me reste que le temps,

que le temps de penser

une dernière fois

qu’il y avait autrefois...


 

 
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 08:40

Chaque jour apporte son lot de PPS "inquisiteurs"
Envoie-le à tes amis sinon la foudre tombera sur ta maison !!!!
Alors j'ai décidé d'en faire moi-même des PPS, avec mes photos amoa et de les offrir comme ça sans menaces ni disgrâce annoncées ! Pour le plaisir !





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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 15:04
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 07:18
Aoussewouaffes !
Ca doit vous dire quelque chose ?  
N'allez pas imaginer que nous avons copié  ! C'est exactement l'inverse qui est arrivé !
Il était une fois, cinq amies bien dchénou, bien françaises ! la cinquantaine frappée sévère pour la plupart, surtout Mathilde...
Une amitié de trente ans, sans faille ou presque.
Les sorties vertes ensemble avec les enfants à l'école, les soirées nosta, guitare, de Greame Allwright  à Hugues Aufray, les rallies de bienfaisance avec le Secours Catholique (encore Mathilde), les cours de yoga, informatique,  photos, jusqu'à la création d'un centre de loisir sans hébergement ! J'voudi on a tout fait, tout vécu, tout traversé skifo pour pouvoir affirmer aujourd'hui (bien avant vous savez ki) : Qu'on est des amies de trente ans ! 
Yaki dans le Pentagone ?
Mathilde la suscitée... Elle vient de franchir allègrement la barre et passer dans le club des soixantenaires.
Juliette, la source de miel qui coule entre nos fâchations quand y a risque de fêlure.  
Mado, marrant, c'est la p'tite dernière entrée dans le groupe et c'est à elle qu'on doit l'idée des Aoussewouaffes ! Merci Mado.
Louise, ma Louise, irracontable, un bouquet de fleurs sauvages, musicienne, poète, écrivaine, sulfureuse et poètique.Ma Tinette du Mont Darfer.
Et Ejiom, moimêmemeje (mon surnom).
Entre 49 et 60 ans, avec chacune son vécu bien à elle, bien perso, son tas de malheurs, de pleurs, de rires et de bonheurs. Le tout partagé, dégriffé, empoigné, décortiqué, égratigné et malaxé   en une compote de "savamieukantonpartage"  bocalisée sur nos étagères respectives.
 
 
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 07:11

D’Everel à Emanom.


1ère partie :


A bord du Titanic


Janvier 1984... 


Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude d’écrire.

Quelques fois des poèmes, plus souvent de la prose, au gré de mes humeurs et de mes émotions, ne cherchant par là qu’un moment d’évasion.

Aujourd’hui, je veux tourner la page, je veux aller plus loin !

Ne plus me contenter de ces divertissements faciles dont je tirais tant de plaisir

Me prouver à moi-même que ce rêve auquel je suis si attaché, n’est pas simple fantasme.
Depuis près de deux ans que je me suis fixé ce nouveau but, je comprends qu’inventer est aisé et qu’il est beaucoup plus difficile de dire la vérité !

Je ne sais pas ce qui me retient, ce qui retient ma plume ?

Je m’assieds, bien décidée à épancher mon coeur sur la feuille de papier, j’y ai tant réfléchi, j’ai noté quelques phrases au cours de la journée... A chaque fois, le blocage complet, la torture . Je ne sais plus par quel bout empoigner ce maudit ouvrage auquel je suis déjà tant attachée. D’où vient cette barrière impossible à franchir, ce mur contre lequel je me heurte sans cesse ? Je griffonne, j’essaie, mais je finis toujours par froisser la feuille entre mes doigts et il va sans dire que chaque page déchirée c’est un petit bout de moi qui part à la poubelle.

J’aimerais tant réussir.

Pourquoi est-ce si dur d’évoquer la petite fille que j‘étais, l’enfant, l’ado, puis la femme que je suis devenue ? Perdue, égarée dans ce monde que je n’ai jamais pu reconnaître comme étant le mien.       j’aimerais tellement, par cet essai, parvenir à trouver le pourquoi de ma vie. Mais il faudra fouiller, ressortir les anciens parchemins trop bien dissimulés...

Est-ce cela qui me fait peur ?

Ai-je peur de me faire mal encore, de me blesser sans l’avoir souhaité ?


Pouvoir m’extraire de la vie, de la société...


Voilà où je dois arriver si je tiens réellement à percer l’abcès.

La foi aveugle et implacable que j’ai toujours  eue en la vie m’a sans cesse forcée à continuer, à aller voir plus loin ce qui pouvait m’attendre. La foi, l’espoir et la curiosité (celle de connaître et d’apprendre) sont les trois poutres maîtresse de mon existence. Combien de fois aurai-je flanché sans cette envie plus forte que tout, de toujours savoir pourquoi, qui me donnait les forces dont j’ignorais que je fus en possession.

A me poser et à mes reposer toujours les mêmes questions il faudra bien que je finisse par trouver les réponses !



j’ai trente ans, je suis mariée, j’ai deux enfants mais je ne parviens à m’installer dans ma trentaine, dans cet état d’adulte et de “mère au foyer”. j’ai gardé un pied dans mon enfance dont je revis encore les craintes, les angoisses, les joies, toutes ces petites choses qui me rendaient heureuse et mal heureuse. J’ai préservé intacte l’échelle des valeurs de la vie que je m’étais bâtie en souvenance du temps où tout comptait où rien n’avait de prix.


La vieillesse m’a toujours fait peur, pas celle du corps, non celle de l’âme et du coeur. A trop se vouloir adulte on devient vite très vieux et très vite on se fait dépasser, on se fait enterrer.

J’ai trente ans, je suis mariée, j’ai deux enfants et si j’insiste ici, c’est uniquement parce que nombreux sont ceux qui s’acharnent à me le rappeler. 

Pour moi cela n’a de signification qu’en tant que renseignements sur ma carte d’identité. Un classement, ni plus ni moins, un classement comme les autres. 

Avoir la trentaine, un mari, deux enfants, n’a rien pour moi d’excitant. Certaines s’en font un idéal. D’autres s’en font une raison. Moi pas !

Peut-être suis-je trop exigeante envers la vie ?

Il me semble qu’elle ait tant d’autres à me donner.

Mes trente ans, mes enfants et leur père n’étant qu’un des cadeaux qui m’attendent au hasard des chemins de mon existence à venir, de mes existences à venir, devrais-je dire, persuadée que je suis, à force d’événements et d’expériences qu’il y a plusieurs existences voire naissances à l’intérieure d’une même vie.

Ainsi pareil au fleuve qui naît à la source et va s’échouer dans l’océan après avoir reçu nombre de petits affluents, tous différents les uns des autres, en va-t-il de la vie d’un homme. Après sa naissance “officielle” il en reçoit d’autres qui l’entraînent sur des chemins nouveaux, qu’il abandonne à chaque confluent pour ne garder que les souvenirs dont il se nourrit, où il puise la force nécessaire qui lui permet d’aller plus loin pour atteindre sa mer, pour retrouver sa plage.



Nuit d’orage,

des éclairs,

le grond’ment du tonnerre.

Quelques gouttes de pluie,

les perles de la vie.

Une à une s’accrochent

et le collier grandit

jusqu’à venir s’échoir

au bout de l’infini.

Sans cesse recommencés,

soleil, chaleur, nuages,

jusqu’à cette nuit d’orage...

La mer n’est pas une fin,

la mort est un espoir.



Trente ans de vie à mon actif !

Trente ans déjà !

Et qu’est ce qu’il m’en reste ?

Des émotions, des sensations, des dégoûts, de la fumée dont les volutes grises ou bleues reviennent par instant effleurer mes narines. 

Un grand vide !

Un grand manque surtout !

Le sentiment d’avoir raté quelque chose, d’être passé à côté, de m’être trompée.

J’ai toujours rêvé!

J’ai toujours cru en la vie !

Au sens qu’elle doit avoir forcément !

Et malgré la monotonie, je continue à espérer.

Comme la rivière qui s’écoule, toujours les mêmes images, les mêmes petites vagues qui clapotent au rebord e la berge, et elle, elle coule et coule sans jamais s’arrêter. Alors je me dis que moi, aussi, un jour ou l’autre, je rejoindrai ma plage !



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